Le 3 mars dernier, Véronique Louwagie, dont l’ESS recouvre ses nouvelles attributions ministérielles, a réuni pour la première fois depuis près d’un an le Conseil supérieur de l’ESS, dont Daniel Goldberg, président de l’Uniopss, fait partie au sein de la délégation du Mouvement associatif.

Lors de cette plénière, la ministre a présenté sa feuille de route, dans laquelle elle a détaillé plusieurs engagements, en particulier pour protéger et donner de la visibilité aux structures de l’ESS. Elle a notamment annoncé la création d’une cellule de veille sur les défaillances au sein de l’ESS qui sera portée par Maxime Baduel, délégué ministériel. Enfin, 2025 sera l’année où la France devra adopter sa stratégie nationale concernant l’ESS et la transmettre aux autorités européennes.

Comme d’autres participants, notamment Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, ou Hugues Vidor, au nom de l’UDES et d’Adédom, Daniel Goldberg a pointé l’extrême fragilité des acteurs de l’ESS du champ des solidarités et de la santé. Il a insisté sur le fait que l’engagement de la France en faveur de l’ESS doit être coordonné et partagé par l’État et les différentes collectivités territoriales. De même, il a appelé les pouvoirs publics à une nécessaire régulation dans les activités des solidarités suivant les types de gestionnaires.